Depuis près de deux ans maintenant, j’étudie la facture des ji-ari notamment grâce aux travaux de restauration sur de belles flutes qui m’ont été confiées. Mon objectif étant jusque là d’être capable de produire de bons ji-ari avec des bambous français.

Voici donc les deux dernier ji-ari que j’ai fabriqués et dont les résultats me satisfont grandement (le 1.8 est devenu ma flute principale !).

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Il s’agissait du dernier de la série des shakuhachi que j’avais ramené de Londres; une flute que m’avait confié Jose Vargas fabricant de shakuhachi à Madrid. Cette restauration représentait un bon challenge pour moi et m’a permis de savoir que même complètement éclaté, un shakuhachi est toujours réparable…

Voilà l’état de ce shakuhachi (un ji-ari kinko 2.6 de belle facture) lorsqu’on me l’a confié :

Après une longue étuve de plusieurs jours, la fente était passée de 6mm à 2mm mais pas encore complètement refermée; j’ai donc utilisé des colliers de serrage qui m’ont permis de refermer encore un peu plus avant ligaturage.

Finalement, je n’ai pas pu réduire la fente à moins d’1mm sur les parties les plus ouvertes; ce qu’il reste à été infiltré de colle. Il m’a fallu aussi retravailler le joint qui avait été complètement déformé, reboucher les éclats de ji et laque dans la perce puis le laquer de nouveau entièrement.

C’est vraiment un grand plaisir pour moi que de pouvoir redonner sa voix à un beau shakuhachi; une manière d’honorer le travail de son fabriquant.

Lors d’une prochaine restauration de cette ampleur, j’espère pouvoir réussir à refermer complètement les fentes…

J’ai eu le plaisir ce mois-ci d’accueillir un gardien dans mon atelier :

sculpture bambou bodhidharma

Je suis fasciné depuis un moment par ces sculptures en bambou fabriquées dans différents pays d’Asie; j’ai donc fini par me faire ce beau cadeau que j’ai trouvé auprès d’un antiquaire américain.
Il s’agit d’une sculpture chinoise (visiblement assez ancienne au vu de la teinte) dans une très belle racine de Moso (Ph. Edeulis) représentant le fameux moine Bodhidharma (Daruma en japonais) initiateur du bouddhisme Chan au 6ème siècle en Chine qui deviendra le Zen au Japon.

Pour en savoir plus sur l’histoire de Bodhidharma

Il a naturellement trouvé sa place dans un coin de mon atelier et veille à présent sur mon travail !

Ce mois-ci, j’ai pu faire mes premiers pas dans le travail de l’argent grâce à la rencontre de Benjamin Boulay artisan bijoutier de Figeac.

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J’ai avancé peu à peu sur les travaux de restaurations des shakuhachi qui m’ont été confiés cet été aux rencontres de Londres.

Voici trois des beaux shakuhachi à qui j’ai eu l’honneur de redonner leur voix !

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Je suis rentré de Londres avec 5 shakuhachi à restaurer…

Certains de ces travaux sont raisonnables, d’autres plus délicats avec notamment des demandes pour des ligatures traditionnelles incrustées avec le rotin en finition; et l’une d’entre elles représente un vrai challenge…!

1 Tozan (inconnu), 2 Tom Deaver – Une vieille Kinko (Nampo Shozan) – une autre kinko assez agée.

J’avais en effet pressenti depuis quelques temps qu’il y avait un réel besoin de services de réparations en Europe ce qui m’a incité à l’étudier depuis un an;
Et sans en faire vraiment la promotion à Londres, je me retrouve déjà avec beaucoup de demandes…

Dans les mois à venir, les travaux de restaurations devraient représenter la moitié de mon temps de travail; ce sera forcemment un peu au détriment de la fabrication mais c’est aussi pour moi un très bon moyen d’étudier la facture des Ji-ari de différents fabricants et différentes époques.

J’ai travaillé ces dernières semaines à la restauration de la flute d’Alain.

Il s’agit d’un Ji-ari nobekan 1.6 Tozan d’environ 100 ans…!
Une flute qu’il avait achetée à un antiquaire de Genève il y a 20 ans lui même l’ayant trouvé à Kyoto.

Je n’ai pas trop d’informations sur le fabricant Enzon Kyozon (qui serait auteur d’un livre sur la fabrication de Shakuhachi); son hanko est assez joli je trouve.

Voici donc les travaux de réparation que j’ai effectué.

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Je me lance cette année dans les travaux de restauration des Shakuhachi anciens abimés.

Je rachète auprès d’antiquaires Japonais des flutes oubliées pendant de longues périodes et nécessitant diverses réparations pour être remises en état. Je les revend après restauration et révision complète offrant ainsi une nouvelle gamme d’instruments à la vente.

Ici un Ji-ari 1.8 reçus « en l’état » en Octobre

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Enfin, après plusieurs années de tergiversations, de recherches, documentation et préparation je me suis lancé cet été dans le travail de laquage de mes Shakuhachi.

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