Les différents modèles de Shakuhachi
de l’atelier Chikudo
de l’atelier Chikudo
Edo ji-nashi
Ce type de ji-nashi est fabriqué dans le style ancien de l’époque Edo. Je cherche à fabriquer ces shakuhachi dans l’esprit dans lequel les moines Komusō construisaient leurs flutes.
Ces caractéristiques différentes des ji-nashi modernes me viennent de ce que j’ai pu apprendre de différents spécialistes de ce type de shakuhachi comme les fabricants Dan Shinku et Maekawa Kōgetsu ou les travaux de recherches de Shimura Zenpo et bien sûr les recherches de Kiku Day sur l’évolution de la construction des ji-nashi.
La spécificité de ces Fuke Shakuhachi réside essentiellement dans l’utaguchi et dans un travail différent de la perce. Il en résulte un jeu très différent, moins puissant en terme de volume, beaucoup plus intimiste beaucoup plus centré sur la recherche de timbre. La méthode de placement des trous étant différente, l’accord de ces shakuhachi est moins tempéré avec typiquement le chi un peu plus haut.
Caractéristiques :
• Ji-nashi shakuhachi fabriqués dans le style ancien de l’époque Edo
• Pied de bambou avec racines ou coupé juste au dessus – souvent d’un diamètre plus fin
• Insert de type Myoan en bois de cerf
• Urushi rouge sombre Neri Bengara
‘Bambou Dharma’
Le Hochiku est un shakuhachi ji-nashi dont la méthode de fabrication consiste à laisser le bambou le plus proche de son état naturel; sans ajout de « ji », de laque urushi ou d’insert en corne à l’embouchure.
Généralement long et de perce plus large que les shakuhachi habituels, ce type de flute à été popularisé par Watzumi Doso, l’emblématique moine Rinzai qui à développer des techniques de jeu et un répertoire spécifique pour ce type d’instrument.
La différence tonale principale avec les autres types de shakuhachi réside dans la complexité harmonique due à la perce naturelle du bambou. C’est donc au joueur de s’adapter à la flute pour en découvrir les richesses acoustiques.
En savoir plus sur le Hochiku
Sur Watasumi Doso
Caractéristiques :
• Ji-nashi long et à perce large
• Son ‘naturel’ du bambou
• Pas d’insert à l’embouchure
• Pas de laque
(Option : Urushi rouge sombre Neri Bengara)
Le Ji-nashi est un shakuhachi dont le travail de la perce est fait uniquement par soustraction de matière; on ajoute pas l’enduit ‘ji‘ qui permet de réduire le diamètre intérieur à des endroits précis. (ji-nashi : lit. « sans ji« )
La difficulté est donc de trouver des bambous qui possèdent naturellement les bonnes proportions.
Il en résulte une plus grande diversité de qualité tonales pour ce type de shakuhachi et donc une grande variété de timbres. Chaque flute est unique et mon rôle en tant que fabricant est d’essayer de tirer le meilleur de chaque morceau de bambou.
Pour certains de ces shakuhachi, il est tout de même nécessaire d’ajouter un peu de ‘ji‘ à certains points critique de résonance pour améliorer l’homogénéité de l’instrument. On appelle alors ces flutes des ji-mori.
Les shakuhachi ji-nashi de l’atelier Chikudo sont classé en trois grades de qualité :
* , ** , *** , marqués sur l’instrument à côté du hanko (signature)
Caractéristiques :
• Bambou ‘roots end’ avec racines
• Insert kinko à l’embouchure
• Perce naturelle, pas de » ji »
• Laqué à l’urushi noire
Le Ji-ari est un développement plus récent dans l’histoire de la facture des shakuhachi. Au cours du XXè siècle, les fabricants ayant du s’adapter à la demande grandissante de musiciens professionnels cherchant des flutes de concert, puissantes en volume, richement timbrées et parfaitement justes sur 3 octaves.
L’avancée dans la compréhension acoustique du shakuhachi a permis aux fabricants de construire entièrement la perce en suivant des cotes précises grâce à l’utilisation du ‘ji’ (enduit fait d’un mélange de gypse et de laque urushi) appliqué à l’intérieur du tube et de gauges servant à mesurer le diamètre interne d’un shakuhachi sur toute sa longueur.
Ces shakuhachi sont dès lors fabriqués en deux parties pour faciliter le travail de la perce. Ces deux parties s’assemblent par un joint tenon en bambou appelé nakatsugi.
La fabrication de tels shakuhachi requiert beaucoup de temps et d’expérience et nécessite que le fabricant ait un niveau de jeu avancé de l’instrument pour en tester correctement toutes les possibilités.
Je fabrique mes ji-ari en bambous français ou en madake japonais.
Caractéristiques :
Options :
Bagues en inox + rotin ou écorce de cerisier
Bagues en argent brasé + rotin, écorce de cerisier ou design urushi
© Chikudo 2020